Le Poète de la Grande Vérité

LES DAMNES DE L'ENFER

Douce nuit sur terre

Alors que les lèvres des amoureux se rencontrent

Et que leurs corps se préparent à s’offrir l’un à l’autre

Alors que tout dort dans la ville, et qu’il n’y plus aucun bruit, plus aucun son

Nous, les damnés de l’enfer, nous vous contemplons

L’enfer existe, nous y sommes

 

Nous sortons pour quelques heures dans vos nuits

Errant  dans les rues noires et abandonnées de vos vies

Paradis du soir, paradis sur terre

 

Nous regardons cette humanité, petite enfant qui dort insouciante

Nous sommes des âmes perdues

Qui gémissent sous la torture

Fuir, mais fuir pour aller où dans cet univers si immense ?

 

Nous regardons les humains avec envie et compassion

Nous nous souvenons de ce qu’ont été nos vies, nous et nos compagnons

Là-bas sur terre

 

Nous vous parlons d’une voix inaudible

Laissons de fines traces dans vos fables oniriques

Essayons de vous dire l’indicible

Pour vous prévenir de cet endroit maléfique

 

 Douce nuit sur terre

Alors que les lèvres des amoureux se sont éloignées

Et que leur âmes, exténuées se reposent après qu’ils se soient aimés

Nous, les damnés de l’enfer, nous vous avertissons

L’enfer existe, ne nous y retrouvez pas

 

 

 

Hemsy, 30 juin 2011

House of exile

 



01/11/2011
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