Le Poète de la Grande Vérité

Minuit. Un homme est couché comme un poisson

Dans un verre, rempli d’une boisson

Qui n’a rien d’un cocktail exotique

C’est un breuvage à caractère toxique

Les larmes perlent sur son visage,

La piste dangereuse vers laquelle il s’engage

Il se bat contre la nuit, avec une bougie

Allumée à son chevet, près de son lit

Minuit. Un homme s’en va cette nuit

Seul sans que personne ne fut avertit

Sa vie lui appartient

Il décide pour son destin

Minuit. A quelques pas de toi

Dans une rue, ou dans une maison sans toit

Un homme, malheureux, tient un verre à la main

Pour porter un dernier toast à sa vie de chien

Minuit. Hurle un hibou. C’est fini

Le dernier train est à peine parti

Quelqu’un est resté sur le quai

C’est l’homme dont je vous parlais

Un homme dort, dans une petite maison sans toit

Dans une rue sans numéro,un bien triste endroit

Etendu de tout son plat, couché dans un verre de chagrin

Il dort, il dort. A sa porte sonne déjà demain

Où sera-t-il à son réveil,

Devant ou derrière le grand soleil ?

Son corps engourdi sommeille dans les profondeurs

Sur terre ou en enfer ? Minuit…c’est l’heure

Hemsy, le 06/11/2011